vendredi 31 mai 2013

[Troll] The last of us : La technologie dans toute sa splendeur.

Elle est trop bien la démo de the last of us !
Elle est trop bien la démo de the last of us !
Elle est trop bien la démo de the last of us !
Elle est trop bien la démo de the last of us !
Elle est trop bien la dém....Oh wait !


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(Merci aux serveurs de merde de sony....)

dimanche 26 mai 2013

Star Trek (2009) : Le jour où j'ai découvert un nouvel univers étrange....au mépris du danger.

Après une longue semaine pendant laquelle vous et moi nous avons allégrement cracher sur la xbox one (à raison cette fois), je vais revenir dans un monde différent, celui du cinéma. Et aujourd'hui, plus que la critique d'un film, c'est un ressenti sur la découverte récente d'un univers qui, ma foi, m'intrigue quelque peu aujourd'hui et me donne de m'y plonger (mais on y reviendra) dont on va parler. Voici donc la critique de Star trek, le film de 2009.

Encore une fois, attention, cette critique contient évidemment pas mal de spoiler. 


Avant de commencer, j'ai envie de parler un peu du principe du remake et du reboot. Comme on le sait tous, l'âge est ce qui est le plus fatal à une oeuvre. Les effets spéciaux évoluent, notre façon de parler changent, les époques et les mentalités évoluent ou régressent selon les moments et les choses normales d'une époque deviennent étranges voire saugrenu quelques années plus tard (le racisme des années 50-60 est un bel exemple). Il a également le faite que malgré qu'une oeuvre soit un classique et adorés par des milliers de gens, il aura parfois des défauts qui agaceront un peu car soyons franc, aucun oeuvre n'est parfaitement à 100%, c'est tout simplement humainement impossible. C'est pour ça que dans le moment du cinéma mais aussi du jeu vidéo ou de la série, on tente ce qu'on appelle un remake ou un reboot. L'idée est, en général, de dépoussièrer une saga pour lui redonner une certaine jeunesse, histoire qu'un nouveau public s'y intéresse, de corriger parfois quelques défauts (comme un effet mal fait à cause d'un budget trop serré) ou encore de faire prendre à une direction différente à une histoire qu'on ne pensait pas forcément. les remakes sont souvent mal accueilli par les fans de l'oeuvre de la première oeuvre... Attaché à ce moment si particulier pendant lequel ils ont découvert un univers ou une histoire qui les ont marqués, on a du mal à accueillir l'arrivée d'un remake ou d'un reboot (terme et méthode utilisé d'ailleurs pour se distinguer d'une oeuvre et ainsi éviter si possible le bukkakage intense). C'est à la fois compréhensible et idiot... Compréhensible car quand on est attaché à quelque chose, c'est difficile de voir ce qu'on à aimé changer de façon aussi brutal, c'est comme si vous allez tout les jours dans un bon restau manger un contre-filet doré à point et que soudain, le chef change ça par une salade de légumes frais sans nous demander notre avis (le chef s'en fout d'ailleurs, c'est pour ça que c'est lui le chef). Mais à la fois idiot, comme si ca se trouve, la salade a un goût différent du contre-filet mais peut être toutefois excellent et vous offre peut être des saveurs et des sensations à laquelle vous n'auriez pas pensé. Bref, tout ça pour dire que personnellement, je n'ai rien contre les remakes. Ils sont différents mais parfois, ils offrent tellement de bonnes choses que c'est dommage de rester cramponner au passé et de, justement, ne pas "goûter la salade". Mais pour qu'un remake ou un reboot soit bon, il n'y a qu'une chose qui va faire la différence : Tout simplement que ce qu'on nous propose soit bon....simplement bon. Et donc, vous dites là pourquoi je vous ai écrit tout ca, et bien tout simplement car comme ça, j'ai économisé un article sur les remakes et vous expliquer un peu pourquoi j'ai apprécié le film alors que je n'ai vu AUCUN film et AUCUNE série sur star trek et que donc je vais le juger en tant que film pour ce qu'il est et non pour le reboot-remake qu'il est aussi.


Haaa Star trek, le monstre sacré de la science-fiction..... J'avoue moi-même, j'adore la science-fiction, ça a du être gravé dans mes gênes quand on sait que le premier film que j'ai vu au cinéma n'était autre que Star Wars - New Hope (nouvelle édition hein? je suis pas si vieux). Pourtant, je n'ai jamais maté Star trek sous aucune forme que ce soit. La raison ? Elle est simple : une dizaine de film, une première série qui date de 20 ans avant ma naissance et 4 autres série de 7 saisons chacun. Autant dire que rien que ça, vous pensez bien que ça ne m'a pas encouragé (surtout que je pensais que la série de base durait bien plus que 3 saisons). Mais j'ai toujours respecter de loin les fameux "Trekker" comme je respecte ceux qui portent l'amour d'une oeuvre en eux. C'est toutefois quand j'ai appris, il a peu, que le 11eme film sur Star trek était un reboot que je me suis dit que ca constituait peut être une occasion de m'introduire en douceur (Oui, oui comme dans une madame) à cet univers dont on m'a tant fait l'éloge. Et ce malgré la grimace que j'ai fait quand j'ai vu le nom de J.J Abrams (j'ai horreur de LOST). 

Pour commencer, le film est en quelque sorte un reboot mais ici, les producteurs ont fait un travail incroyable pour réconcilier d'un côté ceux qui, comme moi, n'ont jamais connu l'univers star trek avant et les anciens. Le film se présente en effet comme un univers parallèle assez particulier : (SPOILER) Dans le futur, Spock détruit la planète des Romuliens (oui merci Wikipédia) grâce à une matière rouge capable de gérer avec une goutte des trous noirs. Suite à ca, lui et l'ennemi de ce film, Nero, se retrouve projeté dans le passé. Le résultat est que du coup, Nero modifie le passé. Suite à ça, il tue (même si ce n'est pas but à la base) le père de Kirk.(FIN SPOILER) Ce qui, du coup, crée deux choses : D'un côté, on reprends tout depuis le début et on modifie, ce qui crée un reboot car l'univers repart du début (et même au délà vu que d'après ce que j'ai pu en voir, on a jamais traité la naissance et l'enfance de Kirk et Spock) et la modifie pour donner un coup de jeune. MAIS (et c'est là que ca devient intéressant) le film est également une suite car (encore une fois selon les infos que j'ai pu avoir) car basé sur un fait du 10eme film (d'après wikipédia hein?). Et ca c'est très fort...Le film arrive déjà à donner le moyen au film d'être inscrit (enfin presque...) dans la chronologie de l'univers et cela sans que ça choque selon moi... (enfin presque parce que bon le trou noir, ca fait un peu Deus ex machina...).

Mais le film en lui-même, que vaut t'il ? Et bien, pour moi, il est génial en tant que film. D'après ce qu'on m'a dit dans le film, la force de Star trek (l'une d'entre elle du moins) est le lien fort qui se tisse entre les personnages. Et ici, il est lentement entrain de se créer sensiblement : McCoy et Kirk se rencontrent et devienne ami au point que l'un risque sa place pour aider l'autre, Spock et Kirk se rencontrent et au début teinté de mépris, ils vont apprendre à se connaître et à se respecter. Le passé et la personnalité des personnages est également bien exploité, entre un Spock partagé entre son coté humain et vulcain ainsi que la colère dû aux choses qu'il va perdre dans ce film (et qui, en prime, est superbement joué par un Zachary Quinto parfaitement dans le ton) et un Kirk, jeune, tête brulée et qui (et franchement j'adore) est pourtant un génie et à souvent raison. Mais le film est truffé de détails qui prouvent qu'il est bien construit : J'aime par exemple le faites que Sulu fasse une erreur bien grasse au début, ca fait relever le faite que c'est encore un cadet et que donc, pour lui comme les autres, la mission va être son baptême du feu. Ou encore que Chekov a du mal avec l'ordinateur à cause de son accent. Et finalement, je me suis attaché aux personnages à cause du faites qu'aucun n'est un boulet. Un exemple fort : la scène où Chekov, au mépris de tout le reste, arrive à téléporter Kirk et Sulu au dernier moment avec une relative assurance en répétant "je peux le faire!". Le scénario en lui-même est un peu brumeux au début mais s'explique clairement vers la fin; il demeure donc à la fois simple mais bien construit et surtout jamais incohérent. à l'exception d'une petite scène : le moment ou spock envoie Kirk sur la planéte de glace....j'ai du revoir la scène car je trouvais que Spock avait agi un peu vite et surtout de façon assez cruel voir illégal et je n'avais pas compris qu'il l'avait laissé en attendant qu'on vienne le chercher pour ne plus qu'il vienne foutre la merde.

Pour continuer, il faut aussi préciser que le film a été parfaitement filmer et designer. Les plans sont magnifiques, les scènes d'action rythmées mais parfaitement dosé (pas trop mais pas trop peu non plus), les décors sont superbes et les vaisseaux (notamment celui de Nero) sont grandioses. Note d'ailleurs que le film, rien que pour le faite qu'il a repris les costumes d'origines en mettant une dose de jeunesse, est respectueux de son matériau d'origine (et franchement, prendre Leonard Nimoy pour jouer le vieux spock, c'est pas excellent franchement ?). Rajoutant à cela qu'en prime, la B.O Signé par Michael Giacchino est vraiment superbe et donne vraiment un côté vibrant et épique au film. En deux mots, je n'aurai jamais pensé que ce film serait aussi intéressant et sujet à réflexe pour moi. 


Car au final, J.J Abrams a réussit à faire quelque chose d'assez surprenant : Prendre un monstre sacré, tenter quelque chose de neuf mais en tentant de concilier les anciens fans et les nouveaux venus et finalement, faire un bon film. Ce star trek est génial, il est intéressant, travaillé, beau et agréable à voir et à écouter et il n'est ennuyeux pas une seule seconde. Après, comme je dis, si j'aime, c'est peut être aussi parce que je ne connais pas Star trek mais peu importe.... Pourquoi vouloir à tout prix descendre le film si il se suffit à lui-même et procure tout simplement un bon moment ? Je vous laisse méditer sur ceci avant de vous laisser. Je tiens d'ailleurs à dire que par curiosité (et vu que quelqu'un m'a fait une critique des anciens films qui fait envie) que j'irai regarder les anciens films, histoire de voir les histoires contés qu'on m'a décris comme excellente. Sur ce, à bientôt pour de nouveaux articles. 


mardi 21 mai 2013

xbox one, conférence présentation : Je suis de nationalité suisse, pour l'instant....


Que dire de cette conférence xbox ? Je pense pas m'étendre des heures mais je pars sur un point essentiel qui commence à me faire chier : quand on attends une conférence maintenant, on part direct sur le faites que ce sera de la merde. Et une fois que la conférence ne leur donne pas totalement tort, ca va troller pendant une semaine.... Pour faire court : est-ce que j'ai attendu la conférence ? Pas du tout, je suis de base un peu indifférent à microsoft. Le souci ? Putain, a quoi ca sert de relever CHAQUE DETAIL et s'en moquer allégrement ? Je trouve inutile, fatiguant au bout d'un moment et je comprends pas l'intêret. Oui, on peut trouver qu'il n'y avait rien dans cette conférence mais est-ce que ca vaudra la peine d'en parler une semaine ? Non, ca devient chiant (j'avoue, j'ai du mal avec le trollage intensif et le bukkake perpétuel)

Ok, cette conférence n'est pas le giga trip (en même temps, je m'attendais pas à quelque chose de fabuleux) mais personnellement, le début m'a plu : La reconnaissance vocal (si vraiment elle est comme elle est montré dans la conférence), le multi-tâche console-skype-télé ect... Pourquoi pas ? c'est une mauvaise chose ? Au pire, si ca intéresse pas les gens, pas besoin d'y toucher au pire... perso, si vraiment y a ces trucs, je dis pas spécialement non. Après, dans un autre sens, ça devient un peu trop média-center aussi mais je préfère pas les juger trop vite, j'attends de voir si la case jeux vidéo restera prioritaire.

Pour le reste, je dis : "Pourquoi pas ?" sur à peu prés tout. Du jeu de sport, Ok y a du public pour ca. Une nouvelle IP de Remedy, Ouais pourquoi pas ? Du call of.... C'est malheureux mais c'est ce que les joueurs veulent. C'est un peu ce que je retiens : Microsoft vise la majorité et non la minorité de joueurs. C'est des marketeux en même temps... Que voulez-vous ? Mais bon voilà, rien qui m'a donné envie de décoller de ma chaise mais rien qui m'a donné envie de brûler un drapeau américain.

Au final, avec cet article très court, autant dire que je suis neutre. On a pu entrevoir le début de la next-gen mais sans doute qu'on a peine effleuré ce qu'on peut faire sur la next-gen. Je pense qu'avant de sortir le canon à sperme, il faut attendre un peu. Mais bon, je dois aussi être franc, au vu des possibilités, je pencherai quand même pour une PS4. Car les exclus seront sûrement plus intéressante (je doute que les développeurs japonais par exemple ne feront plus confiance à la xbox), mais je ne vais pas pour autant bouder la xbox si dans le futur, elle s'arme de certains trucs intéressants. Que dire de plus que : Rendez-vous à l'E3 pour découvrir vraiment ce que la next-gen fera.


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Conférence XBOX One :





Yop, voilà donc mon avis sur la conférence de la nouvelle Xbox, bien en retard histoire de ne plus intéresser personne d'ailleurs. Donc, avant de dire ce que j'ai pensé de cet « évènement », je tiens d'abord à clarifier la nature de ce dernier.

En effet, il me semble juste de rappeler d'abord la nature exacte de cette conférence :
  • les invités furent essentiellement constitué de la presse généraliste américaine, il n'y avait qu'un seul représentant spécialisée dans le jeux vidéo français (dixit Gamekult)
  • forcement avec un tel public, on se retrouve devant un présentation très générale de l'engin, en occultant un peu la fonction première d'une console (le jeu)
D'ailleurs la console parlons en justement.
On se retrouve devant une boite (oui je sais) rectangulaire tout ce qu'il y a de plus banal, avec un lecteur bien calé sur le coté et des aérations un peu partout. Le design est hyper sobre, et seul le logo xbox sur la façade nous rappel que ce que nous avons devant nous est bien une console de jeux (et pas la nouvelle free-box/lecteur blu-ray multi-fonction/alarme-réveil).
Je suis d'ailleurs très déçu de ce design qui se veut trop intégrable dans un salon de la classe moyenne et qui ressemble trop à un objet multimédia.

Et puisqu'on en est la, parlons en de la position de Microsoft sur son nouveau bébé.
Parce que pour ceux qui en doutent, on a un sacré changement de stratégie dans l'air par rapport à la xbox 1 et la 360. Effectivement, MS confirme ses tendances des trois dernières années en délaissant le jeu pour positionner sa « boite » comme un media-center hype. Il suffit de voir l'insistance particulière du présentateur pour vanter les multiples fonctions de l'objet, la vod, la tv, internet, la musique, l'aspect social et le jeu quand même (mais bon pas en premier non plus).

En ce qui concerne les jeux, on ne sera guère surpris, Forza trônant à coté des jeux de sport de EA et du prochain Call of Duty. On note cependant le prochain de Remedy (Max Payne, Alan Wake), qui intrigue un peu même si on a pas vu grand chose (je hais le teaser).
Les vidéos de présentation des jeux été toutes trop courtes, ne montrant aucun moment de gameplay évident et vantant des nouveaux moteurs qui ne serons même pas implantés dans tous les jeux (Ignite n'est pas prévu dans le Fifa 2014). La seule exception venait finalement d'Activision qui nous montrés son « « « nouveau » » » (noté les triples guillemets) Call of Duty qui va bien sur tabassé grâce à un nouveau moteur qui déchire (mais qui fait pas mieux que Crysis 1 sorti en 2007) et qui compte nous faire pleurer encore plus qu'avant en tuant certainement notre chien adoré à la moitié du jeu (j'avais dit de mordre les boules dans le pantalon, pas celles qui traînent à la ceinture!)

Sinon on finit sur les détails hardwares avec la présentation des caractéristiques de la console qui ressemble un peu à celles de la PS4 avec juste un GPU moins puissant et une Ram quatre fois inférieures, mais bon on se doutait que ce serais pas de la GDRR5... On peut rajouter aussi quelques questions épineuses :
  • Rétrocompatibilité ? Non, mais bon c'est plus une donnée importante pour les constructeurs visiblement.
  • La connexion permanente ? Oui/non mais. Il se pourrais qu'il faille se connecter une fois par jour pour pouvoir jouer offline pépère
  • L'occasion ? Oui/non mais. MS excuse poliment la chose, mais on parle pas mal d'un « pass occasion ».
  • Transfert des jeux XBLA ? Non, étonnant quand on sais qu'ils sont liés aux comptes et que ces derniers sont eux normalement transférables.
  • Les services ? La TV n'est pour le moment prévu que pour les USA,
On va quand même finir sur les choses biens avec l'interface de la console qui est assez simple et intuitive, Kinect répond bien à ce qu'on lui demande (ça fait bizarre) et on peut se la jouer Tom Cruise dans Minority Report en bougeant les mains pour faire défiler agrandir les onglets. Le multitâche c'est sympa, pouvoir jouer et utiliser le navigateur Web (même si c'est IE de merde) sera bien pratique dans certains cas (genre trouver une soluce). Bon par contre tout ça à un coût, et 3 Go de Ram serons alloué à l'OS, ça fait pas beaucoup de dispo pour les jeux si on compare à la PS4 ( 7Go de GDRR5).

Bref que retenir de cette conférence ? Que MS veut faire encore plus multimédia que Sony, qu'on va avoir Halo sur notre télé grâce à Spielberg (vivement Alan Wake par Stephen King et Call of Duty par Michael Bay), que pour vendre un console aux USA suffit de filer du sport et des armes (et des chiens), et que la-bas la Free-box revolution s’appelle la XBOX One. 

Yamato


- Oh non.... encore un bêta-max !

dimanche 12 mai 2013

Tout est question d'émotion : Top 10 des moments qui m'ont marqués dans le jeu vidéo.

Depuis qu'il existe dans nos vies, le jeu vidéo a évolué constamment. En bien ou en mal selon les opinions, ce média a changé sous nos yeux et a rapidement atteint avec les années une importance telle qu'aujourd'hui, on pourrait presque lui donner une place dans le panthéon des arts. Pour ma part, le jeu vidéo est une forme d'art. Après tout, si on appelle un scénariste ou un réalisateur un artiste, pourquoi un gamedesigner qui crée de ses mains ne pourrait t'il pas être un artiste ? La preuve ? Un artiste avec ces oeuvres doivent pouvoir de préférence susciter des sentiments et de l'émotion à travers son travail. Et c'est aujourd'hui de cela que je vais vous parler dans ce TOP 10 des moments vidéoludiques qui m'ont le plus marqués en bien. 


ATTENTION ! Cet article est un avis personnel et évidemment, beaucoup de choses vous seront spoiler. 






10. La premiére fois que j'ai sauvé le monde 

Sonic 2 - La fin -


Alors, je sais ce que vous vous dites. Pourquoi la fin de sonic 2 ? en quoi la fin d'un jeu de plates-formes qui n'a pas vraiment de scénario peut t'elle m'avoir marquée ? Et bien c'est simple : Sonic 2 est tout simple le premier jeu que j'ai fini. Imaginez le truc : vous avez 7 ans, vous passez des semaines d'acharnement à refinir les mêmes niveaux, (Sonic 2 n'est pas difficile mais à cet âge, c'est pas évident), vous n'avez même pas idée qu'un jeu peut avoir une fin (oui, c'est bizarre l'esprit d'un gosse), on vous dit sans arrêt "Sega,c'est plus fort que toi" et vous arrivez enfin à l'écran de fin du jeu. Premier d'une longue série, ce premier écran de fin m'a fait ressentir pour la première fois la satisfaction intense qu'on ressent (moins aujourd'hui peut être) quand on finit un jeu vidéo. C'est pas pour rien que sonic a été le premier héros que j'ai vraiment aimé dans un jeu. Bref, voilà, c'est, je le conçois, l'un moment de ce top assez personnel et particulier mais il est important et je tiens à le mettre.


9.  les liens qui nous attachent

Lost Odyssey  - Les funérailles -

La mort dans les jeux vidéo est fréquente, nous passons en effet notre vie de joueur les trois quarts du temps à tuer des ennemis de toute sorte (Monstre, aliens, soldats, ect). Mais la mort dans plusieurs jeux ,notamment les rpgs, prends une forme différente et beaucoup plus tragique quand elle touche un membre du groupe. Mais rarement les jeux s'attardent sur ce qui se passent après la mort, c'est a dire les funérailles. Et si il a bien un jeu qui l'a fait avec autant d'intensité, c'est Lost odyssey. Si le jeu a plusieurs défauts, il ne faut pas tout jeter. Cette partie où le héros Kain, amnésique, retrouve sa fille, avant que celle-ci décède laissant ses deux enfants seul, laisse place ensuite à une longue scène où l'on va devoir s'occuper de la cérémonie. Cette scène, déjà très triste, est très forte pour deux raisons en plus ; qui l'a fait sortir du lot. Pour commencer, c'est la métaphore dans la cérémonie. Dans celles-ci, le bateau-cercueil est tenu par des cordes, les membres de la famille doivent brûler ces cordes pour laisser partir la défunte. Cette métaphore est lourde de sens : les cordes représentent les liens qui unissent la personne à sa famille et les brûler signifie que les proches acceptent, aussi difficile que ce soit, la mort de leur proche et de la laisser partir pour continuer à vivre malgré tout, ce que j'ai trouvé proprement énorme tant j'ai trouvé cette métaphore recherchée et sensée. L'autre atout est que la scène est interactive, c'est nous notamment qui devons donner le feu aux proches pour que le rituel ait lieu, ce qui nous implique dans le processus et nous touche forcément émotionnel. Une séquence que beaucoup oublient mais qui représentent un grand moment fort en émotion.   

8. This is my world

Fallout 3 -La découverte du Wasteland-


Ca peut paraître dingue mais ce moment là qui m'a marquer ne dure pourtant que 5 secondes à tout casser.  c'est le moment où enfin, après un long prologue, on sort enfin de l'abri 101 et on aperçoit enfin le monde extérieur. Et quel choc ! Après, que les différents personnages de l'abri, pendant une longue partie du prologue, nous dit et répéter que le monde au délà de l'abri était dangereux (a tel point que les gardes de l'abri font machine arrière et refuse catégoriquement de franchir la sortie), on peut enfin voir à quel point le Wasteland est vaste, ravagé et meurtri et qu'on sent un sentiment à la fois d'émerveillement mais aussi de crainte quand on repense aux avertissements d'avant. C'est donc lentement soufflé par cette brusque arrivée dans ce monde qu'on va donc osé faire ces premiers pas dans ce monde dont on ne connait rien. Remarquez d'ailleurs que cette effet de découverte a été mis aussi dans oblivion. (mais manque de chance, j'ai fait fallout 3 en premier).

7. Le visage de la vérité

Silent hill Shattered Memories - L'identité du patient chez le psy


Plus que ce moment en particulier, c'est presque tout le jeu qui est marquant. Silent hill est surtout l'une des sagas de jeu que je porte le plus dans mon coeur.... et qui s'est aussi accessoirement le plus casser la gueule sur cette génération (l'entière faute à Konami qui n'en a clairement plus à rien à foutre de la série). Heureusement, on peut se consoler en se disant que les 4 premiers épisodes, c'était vraiment quelque chose. Mais un passage qui m'a marqué et énormement surpris, c'est dans la dernière image de l'épisode Wii : Shattered memories. Ultime souffle de la saga avant de définitivement rendre l'âme avec Downpour (le jeu n'est pas mauvais mais clairement en dessous des attentes et avec un héritage trop lourd à porter), cet épisode se voulait une réécriture du premier épisode. Le résultat donne un jeu d'un côté énormement riche niveau scénario mais malheureusement avec beaucoup de lacunes de gameplay (les phases poursuites sont notamment trop bordélique et énervante). Mais véritablement, le tour de force de cet épisode est de proposer une fin incroyablement travaillé, surprenante et surtout triste. C'est en effet la première ou un silent hill ne finit pas d'une façon glauque et dérangeante....mais juste triste. La fin est émouvante car elle nous rappelle à quel point la vie peut être difficile à porter quand un événement difficile arrive. Le tour de force est surtout que l'explication du scénario, son sens et tout ses mystères sont résolus avec uniquement l'identité du fameux patient et cela est très fort. Un moment émouvant et surtout un énorme tour de force pour le joueur. 
  

6 . La traversée du désert

Metal gear solid 4  - Le couloir de micro-ondes -


La saga metal gear est devenu une pièce angulaire de l'histoire vidéoludique, elle est devenue une des nombreuses sagas phares dans mon coeur. Personnellement, ce que j'ai toujours adoré, c'est son scénario très poussé, très recherché, très détaillé et au final, génial. Si il a bien un épisode qui est marquant pour son histoire (plus que le reste d'ailleurs), c'est bien metal gear solid 4. Cet épisode, qui se base beaucoup sur l'histoire vu que c'est censé être la conclusion de l'histoire de Solid Snake, apporte beaucoup de scènes poignantes et de moments qu'on oublie pas. J'aurai pu parler de la fin qui allie à la fois une vraie conclusion, une musique forte qui provoque l'émotion chez le joueur (et encore plus chez le fan de MGS que je suis) mais j'ai préféré prendre un moment plus particulier. C'est le fameux moment du couloir des micros-ondes. Le jeu se veut particulier en premier lieu car durant toute l'aventure, on assiste au combat pathétique de Snake, luttant contre son corps et les maux qui le rongent en sachant qu'au final, il perdra le combat mais tente quand même de sauver le monde. Comme le dit souvent le vieux soldat "c'est mon dernier combat", ce passage assez difficile montre la lutte final et la souffrance que Snake doit subir une dernière fois subir pour terminer la lutte, le plan d'ailleurs se montre intéressant montrant que Snake n'est pas le seul à livrer son combat, tout les autres livrent leur propre combat pour épauler ce dernier. Le plan splité est ingénieux pour une raison simple, le long couloir se parcours avec un très long QTE, on a donc l'envie au bout d'un moment d'abondonner mais c'est là que l'écran splitté nous met sur le faite : Snake ne peut pas abandonner vu les sacrifices que les autres font pour lui et le joueur lui aussi ne peut , du même coup, pas abandonner non plus. Le dernier long chemin de snake est clairement significatif de l'aventure de MG4 : un long chemin de croix pour un vieux soldat fatigué qui malgré tout, essaie de donner un sens à son existence.       

5. Rien n'est plus douloureux que l'oubli 

To the moon - La chanson everything all right -

 

Si ces dernières années nous ont bien prouvés quelque chose, c'est que le meilleur moyen pour faire sortir son jeu de la masse, c'est de compenser son manque de moyen par la créativité, l'imagination et la qualité du travail sur son jeu, To the moon est de ces jeux là. Petit jeu indé sorti en anglais puis en français, ce jeu a rapidement connu un petit succés notamment par la qualité de son scénario qui m'a été décris comme terriblement émouvant. Intrigué, j'ai fait le jeu en une journée pour voir si c'est vrai.
......J'ai pleuré comme une madelaine à la fin.
To the moon est véritablement un jeu formidable qui exploite une histoire original mais surtout terriblement émouvante et passionnante à lire (bien que certains passages ou l'auteur tente de faire l'humour passe un peu bizarrement et que certains passages sont....étranges) Mais soit, le jeu nous raconte une histoire qu'on prends plaisir à explorer et surtout ! et c'est un détail qui, pour moi, est important pour rentrer dans une histoire : on s'attache véritablement aux personnages. Mais ce qui touche notamment, c'est les deux personnages principaux, Johnny et River dont on voit la très longue vie depuis leur naissance jusqu'à la fin. On s'attache fortement à ses deux personnages. Et ensuite, arrive un moment déchirant (ALERTE SPOILER) ou la mémoire de Johnny est réécrite et où ses longues années avec River disparaissent lentement(FIN ALERTE SPOILER), le joueur est pris à la gorge et voit les moments simples mais tellement beau (Personnellement, le passage ou les deux jeunes mariés dansent dans le phare m'a rendu triste vu que je venais de rompre et que ce sentiment si intime dans un couple m'a rendu nostalgique) s'effacer lentement ....et pour couronner le tour, une musique triste (que voici) vient nous parler dans les oreilles comme si River elle-même venait nous dire son sentiment de tristesse et suppliait qu'on ne l'oublie pas.... c'est ce moment précis qui nous prouve clairement qu'on est en face d'un grand moment vidéoludique et on est d'ailleurs encore plus ému car la fin vient. Un moment inattendu mais tellement majestueux. To the moon, une perle tout simplement.
 

4. Un lien imbrisable

Walking Dead - La relation Clementine-Lee   


Si il a un jeu que vous DEVEZ avoir fait l'année dernière, c'est bien Walking dead (et grâce à la version boîte sortis en français il a peu, vous n'avez absolument plus aucune excuse pour ne pas jouer). Si le jeu mérite son article (et bien sûr qu'il en aura un), le jeu propose plusieurs moment clés mais personnellement, une chose qui m'a marqué dans le jeu, c'est la relation entre les derniers personnage principaux : Clem et Lee. La relation entre les deux personnes vont rapidement devenir l'un des interêts du jeu, notamment par le faites que les deux personnages sont quasiment dépendant l'un de l'autre. Pourtant, à la base, ils ne connaissent pas et même dans un sens, veulent retourner à leur occupations chacun de leur coté (Clementine veut retrouver ses parents tandis que Lee veut juste que la petite fille soit en sécurité) mais une connection profonde va se créer au fil du temps entre les deux personnage. Difficile d'ailleurs de mettre un nom sur leur relation car elle est plus profonde qu'une amitié et plus fort d'un lien de famille mais en même temps, moins fort. (et évitons les sous entendus malsains que j'ai pu lire parfois...). Un autre côté très fort, c'est qu'on pourrait croire que Clem va devenir un boulet pour Lee. Mais il n'en ait rien ! La petite fille va se rélever pleine de ressources, de courage et à aucun moment, l'un ne va devenir le boulet de l'autre. Rajoutons les dialogues simples entre eux et on obtient des petits moments simples mais tellement plaisants et intéressant à voir qu'au final, on pourrait presque vendre le jeu uniquement sur ces deux là (mais le jeu a tellement d'autres qualités que ce serait dommage de le limiter à un seul argument). Ha oui ! il ne faut pas oublier aussi l'apothéose final du jeu ou (ALERTE SPOILER MAX) lee va offrir à la jeune fille son dernier cadeau qu'il peut lui faire : La motiver aussi difficile que ce soit à continuer à survivre et lui faire comprendre que son voeu le plus cher est qu'elle continue le combat (ALERTE SPOILER MAX FIN). La fin est donc un crève coeur littéral où le développeur joue clairement avec nos nerfs et notre coeur de facon le plus sadique possible. Une réussite total et un long chemin parcourue pour le studio Telltale Games


3. C'est loin mais c'est beau...

Journey  -La dernière partie de Journey-



Jeu de l'année (du moins pour moi) de l'année dernière, Journey est la dernière création des mecs de chez thatgamecompany. C'est également le jeu sur lequel il est le plus difficile de mettre des mots. En effet, le jeu propose une petite aventure dans un monde étrange constitué de lieux baignés d'une ambiance mystérieuse et très poétique. Toutefois, ce qui m'a incroyablement soufflé dans ce jeu, c'est bien ses dernières minutes où, après un moment dans la neige ou l'on a l'impression que notre personnage ne va pas arriver à atteindre sa destination, le jeu nous propulse alors dans les airs pour trouver un paysage plus beau, plus calme et surtout incroyablement touchant avec une musique tellement enchanteresse qu'on ne peut qu'admirer et de se laisser toucher par l'alchimie des couleurs et de la beauté de la musique. Aussi étrange que cela puisse paraître, le jeu arrive à faire vibrer notre corde sensible, celle qui touche à notre perception des belles choses et on peut se retrouver à avoir une réaction à laquelle on ne s'attends pas (beaucoup de joueurs n'avait avoué avoir pleuré durant cette scènes tant il avait trouvé "beau" ce passage). Si le jeu entier repose sur la beauté de vivre une aventure, ce dernier passage m'a fait personnellement rêver et a permis de prouver que si on veut s'en donner les moyens, le jeu vidéo peut devenir un art vivant et touchant.

2.  Voyez le monde différemment

Nier -Le New Game + de NieR- 


Nier reste une grosse injuste dans le monde du jeu vidéo. Très peu vendu, et ayant entrainé la fermeture du studio cavia, le jeu toutefois s'est fait connaître auprès de nombreux joueurs par la qualité de son scénario, son univers atypique mais aussi de son OST absolument sublime (Si vous ne connaissez pas, aller écouter quelques morceaux sur youtube). Mais NieR, c'est avant tout un énorme moment très fort en émotion et en surprise lorsqu'on attaque le jeu une deuxième fois. Pour expliquer, après que le jeu lors des affrontements finaux nous aient éclairer sur la nature du monde de NieR, les petits mecs de chez cavia ont eu l'idée de proposer des sous-titres pour que nous puissons comprendre ce que racontent les "ombres", les ennemis que nous tuons depuis le début. Et c'est là que notre quête va prendre une toute autre forme... on va découvrir que nos actes sont bien loin de ce que l'on pense et que notre soit disant quête noble n'en est pas une, très loin de là.... Des destins tragiques, des actes différents et de vrais moment choquants et tristes vont pleuvoir. Autant dire que les mecs de cavia se sont creusés la tête et ont même donné aux gens une motivation pour se refaire le jeu une nouvelle fois. Une idée énorme qui montre tout le potentiel et l'ambition que NieR nous offre. Si le jeu entier est une oeuvre qui reste à jamais dans ma mémoire, ce new game + reste l'un des plus grands moments du jeu vidéo pour moi. 

Et enfin le dernier moment, l'ultime moment, le moment qui m'a le plus marqué dans le jeu vidéo....  

1. Un ange a rejoint le ciel 

-Final Fantasy 7 - La mort d'Aeris-


Alors, peut être que certains ne seront pas d'accord et me diront que je suis un infâme crétin (j'en suis un mais rien à voir avec le jeu vidéo) mais pour vous donner une idée, la mort d'aeris a été un moment du jeu vidéo qui m'a tellement touché et surpris que je me suis arrêter de jouer deux jours aux jeux. Mais pourquoi ? Pour commencer, FF7 est l'un des premiers jeux où j'ai pu profiter d'un VRAI scénario. J'ai donc pu profiter d'une vrai narration (malgré la traduction aléatoire), d'une vraie aventure avec des personnages vivants (avec leurs personnalités, qualités, défauts, ect) et surtout, une aventure où je me suis vraiment attachés au différents personnages. Mais parmi eux, le personnage que j'adorais c'était Aeris. Joyeuse, amusante et touchante, le personnage développe aussi une relation avec le personnage de cloud que j'avais beaucoup aimé. Seulement voila, qui aurait pu penser un seul instant qu'un personnage aussi important et qui avait autant d'importance dans le scénario allait mourir ? Et surtout aussi soudainement ? Cette mort survient subitement, elle est brutal, injuste et même on n'y croit pas tout de suite... Et pourtant, aeris nous quitte sans un mot et frustre le joueur à un point incroyable. j'avoue d'ailleurs que j'ai cru que le jeu allait la faire revenir plus tard mais il n'en ait rien ! le personnage est mort et ne revient pas. Ce passage, alors que j'étais très attaché aux personnage de FF7, a été comme un coup de massue et a d'ailleurs réussi son coup magistral vu qu'il a renforcé (et c'est le but) la haine qu'on peut avoir contre sephiroth, antagoniste parfait qui allie charisme mais également dégout par ses actes. (en plus j'aime pas les oedipiens). Malgré tout ce qu'on peut dire sur le jeu au fil des années (j'ai l'impression d'ailleurs profonde que les joueurs ont honte d'avouer qu'ils ont aimé FF7 car soit disant il a mal vieilli), cette scène reste à tout jamais la scène que je n'oublierai jamais du jeu vidéo.

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Voilà, c'était donc le top 10 pour les moments qui m'ont marqués. J'espère que ca a plu (3 jours d'écriture) et que j'ai accompli mon objectif ... je dois vous avouer qu'en le relisant, j'ai l'impression de soit avoir écrit l'un de mes meilleurs articles soit d'avoir écrit un énorme morceau de bullshit qui n'est pas suffisamment représentatif de ce que j'ai ressenti durant ses moments. Mais bon on fera avec et on verra. A bientôt, bande de gens.  

PS : si vous voyez des défauts dans la mise en page, désolé mais le texte dans mon traitement de texte est bien mise en page et sur le blog, y fait n'importe quoi et j'arrive pas à régler le problème donc j'ai un peu laisser tomber. 

samedi 11 mai 2013

Il a une présence dans ma maison...

Depuis mercredi, j'ai ma belle-famille chez moi....

Alors :
- Qu'on prenne beaucoup de places et qu'on mette ses animaux chez moi, soit
- Qu'on squatte le frigo et la connection internet, soit
- Qu'on fasse beaucoup de bruits et qu'on prenne beaucoup de place, soit
- Qu'on se permette d'être hautain alors qu'on est pas chez soi, Soit.

Mais là, l'irréparable s'est produit..... Je descends pour aller me faire dîner et je vois ca :


NON ! NON ! JE LES METS DEHORS DEMAIN ! IL A DES CHOSES QUI NE SONT PAS ! IL A DES CHOSES QU ON NE PEUT PAS FAIRE !!! (déjà que les call of duty à l'étage, ca m'avait déja donné de l'urticaire).

Bon je vous laisse, j'ai une chambre dans laquelle je dois mettre le feu. 

mardi 7 mai 2013

Evil dead : amusement, es-tu là ?

Bon pour une fois, je vais essayer d'être le plus rapide possible car non seulement, j'ai mal à la tête à cause de la chose dont je vais vous parler mais surtout parce qu'il n'y a pas énormément à développer. Voici donc la critique de Evil Dead.


Le remake est à la mode depuis des années. Les plus touchés sont évidemment les films d'horreurs dont on nous a sortis plusieurs remakes et suites avec plus ou moins de succés comme Amityville, La colline à des yeux ou encore la dernière maison sur la gauche. Je vais pas prendre de gants aujourd'hui et dire que globalement ses films sont assez pourris, autant en tant de remake que films à part entier (surtout Amityville). Ce qui fait que lorsque l'on m'a annoncé l'arrivée d'un remake de evil dead (dont j'avais adoré chaque épisode pour différentes raisons à chaque épisode), je n'ai pas mouillé ma culotte.....Jusqu'a l'arrivée de ce trailer :


Allez franchement, en voyant cette bande annonce, ça donnait pas envie ? Mais si il a bien un truc qu'essaye de m'apprendre ce gros con de yamato, c'est de pas me fier à une bande annonce. Et là bon sang, qu'est que j'aurai pas du me fier à ça. Bon pour parler du scénario, le film part sur une idée intéressante : L'histoire nous raconte les aventure d'un petit groupe dans la forêt qui vont tenter de faire subir à Mia (le personnage principal avec une grosse parenthèse) une cure de désintox racial. Malheureusement, nos amis vont tomber sur un vieux bouquin à la cave qui va réveiller une entité maléfique bien décidé à les tuer un par un. Bon, pour en parler, franchement, mes sarcasmes du début ont du vous mettre la puce à l'oreille : Le film est assez moyen limite mauvais et m'a beaucoup déçu.

Le principal problème vient du faites que le film ne surprends jamais et que la bande annonce a globalement donné la plupart des scènes intéressantes. Le résultat montre donc un spectacle plutôt ennuyeux, assez cliché (a peu prés tout les rebondissements du film sont prévisible, surtout si on a vu le film d'origine), malgré son court format, j'avais hâte de voir la fin et d'en finir rapidement (sur une heure et demi de film, c'est grave quand même). Ce qui franchement dommage, c'est que le début du film (Mia qui est en crise de manque et qui, donc, met la patience du groupe à rude épreuve) donne un ton bien différents et quand le démon se pointe, on atteint une certaine cohérence à ce que le groupe ne croit pas Mia (Les phénomènes étant pris pour des hallucinations dû au manque de drogue) et l'on pense naïvement qu'on va avoir droit à un bon film. Mais le film se casse la figure pour aligner scènes gores sur scènes gores. Dommage quand on sait que celles-ci sont bien faites et filmés correctement (la scéne gore final d'ailleurs m'a un peu réveillé....mais vu ma joie que le film se termine enfin, je sais pas si on peut appeler ca une victoire).



Voilà, la critique est très courte mais j'ai beaucoup cherché, je ne vois pas : Le film est ennuyeux, peu surprenant (la bande annonce a spoilé quasiment tout le film), ne parvient même à faire relever la tête lors de ces scènes gores et ne parvient même pas à faire peur ou à nous oppresser, en bref un film mauvais autant en tant que remake que film unique. Je vous donne donc le conseil (vous en faites ce que vous voulez cela), gardez vos dix euros pour un autre film et n'allez pas le voir.

PS : Désolé si la critique est courte mais qu'est que vous voulez que je vous dise de plus sur un film aussi court et dont le problème principal est l'ennui ?

PS2 : Ha oui, une bonne blague pour la fin ? Vous savez que le réalisateur du film a déclaré il a peu être motivé pour faire une adaptation de Half life au cinéma ? **facepalm**




samedi 4 mai 2013

[Parlons jeux vidéo] Les graphismes, je m'en fiche. Suis-je un alien ?

Y a un truc qui est très marrant avec moi. Actuellement, comme vous l'avez lu y a peu, j'ai été malade (j'annonce d'ailleurs être guéri apparemment vu que ça fait deux semaines que je n'ai plus aucun symptôme), et pourtant, je n'ai jamais été aussi actif pour le jeu vidéo : j'ai plein d'article en tête, j'ai plein de motivation pour finir les jeux et vu que le dernier article a été bien apprécié (surtout en privé), j'ai décidé de sortir plus d'article avec un fond et un sujet qui peut potentiellement intéressé. Bref, aujourd'hui, on va parler d'un sujet que je meurs d'envie d'évoquer : Mon TOTAL manque d'interêt pour la course aux graphismes.


Pour commencer, jouons carte sur carte : Je ne suis pas insensible aux beaux graphismes. Quand je suis passé de la télé cathodique à la télé grand format HD plasma, j'ai été impressionné par FFXIII sur l'écran (même le jeu pue du cul, au moins il a des graphismes très beau), quand j'ai pu jouer à dead space 3 sur PC en full et que j'ai vu la différence avec la version console, j'ai avoué : la version pc était plus jolie, quand il a peu, j'ai enfin mis un câble HD sur ma télé (ca m'avait totalement sorti de la tête de le faire, c'est vous dire à quel point j'y accordais peu d'importance), je trouvais que Halo 4 en 1080p, ca troue littéralement le cul. Le truc toutefois avec moi, c'est que pour moi, les graphismes malgré tout, c'est hyper secondaire pour un jeu et surtout pas un critère qui peut définir si oui ou non, un jeu est mauvais ou pas.

Aujourd'hui, malheureusement, beaucoup de joueurs ne voient plus que ça. Pour beaucoup, un bon jeu est un BEAU jeu. c'est triste à dire mais aujourd'hui, les jeux les plus remarqués sont les jeux les plus beaux et les plus impressionnants. Certains joueurs vous diront que le jeu est une réussite sans se focaliser une seconde sur le reste. Pour vous donner un exemple, le petit dernier Watch dogs s'est fait principalement remarqué parce qu'il était super beau plutôt que parce qu'il était super intéressant et original (oui, les open world, c'est l'une des tendances excessives avec les FPS, osez me dire le contraire... même si j'avoue que j'apprécie le genre comme tout le monde). J'avoue avoir beaucoup de mal à m'intéresser à un jeu uniquement pour ses graphismes. Je vais même jusqu'a dire que c'est vraiment la dernière chose que je matte sur un jeu. Je suis, par exemple, totalement resté de marbre devant la réalisation (pourtant dite excellente) du dernier Tomb raider. Un beau graphisme, c'est bien mais quand ça vous donne qu'une demi-molle, le tour est vite fait.


Soyons franc 5 minutes.... Est-ce qu'on aurait remarqué Watch dogs si on nous avait pas vu une vidéo gonflé aux pixels gonflé aux stéroides ?

Et d'ailleurs aujourd'hui, j'ai encore moins envie de changer de point de vue quand j'entends des joueurs me sortir des énormes bêtises. Notamment par rapport à la Wii, j'ai eu droit à deux âneries pas piqués des scarabées : 
 
-"Je refuse de jouer à la Wii parce que j'ai pas d'écran cathodique vu que la Wii, ça se joue uniquement là dessus" (on le sait tous, les nintendo wii contiennent un puissance mélange de C4 et de nitro qui explosent si on les secouent trop ou si on les branche à une télé HD) -
 
-"je veux pas jouer à la Wii, j'ai mal à la tête à cause des graphismes". (Diante, Nintendo serait à l'origine d'un autre mauvais coté du jeu vidéo qui attaque l'organisme quand on joue trop avec ? vite allons au états unis leur faire un procés!)
 
C'est vrai qu'il est très intelligent de ne pas jouer à la Wii quand on sait qu'elle a trois des meilleurs RPG de cette génération mais que ceux-ci ont des graphismes un peu daté. Mais comme je dis "pas de problème, ne jouez pas ! c'est qui qui perd une belle expérience de jeu ? pas moi". C'est assez incroyable le nombre de joueurs qui chipotent uniquement pour une question de graphismes... Genre que si jamais il ne joue pas dans les conditions absolues en 1080p avec les options en ultra, le jeu va se bloquer soudainement, les commandes vont être inversés et un clown maléfique va essayer de leur mettre un bâton dans l'endroit qui voit jamais le soleil (sauf sur certaines plages). Il est bon de rappeler ce qu'un jeu vidéo..... C EST UN JEU ! un truc qui se joue, un truc dont la façon de jouer devrait être la préoccupation principal et pas le nombre de pixel qui s'affiche à l'écran. Si j'étais méchant (et ça tombe bien je le suis), je dirais que ceux qui sont le plus forts à ce petit jeu, ce sont nos amis les pcistes qui adorent passer leur temps à s'emmerder pour rajouter 3 pixel à leur jeu et se sentir pousser un pénis, peu importe d'attendre un jeu 8 mois de plus car "ce sera toujours mieux sur pc lol".  pour être clair, arrêtons la masturbation graphique et pensons plus gameplay.... Car c'est le plus important non ? Peu importe que le jeu soit beau, si il est pas jouable (que ce soit de base ou avec le mauvais matos), ca sert à quoi qu'il soit "regardable" selon les critères de beauté vidéoludiques ?


Crysis est vraiment une série déplaisante.... Trop misé sur les graphismes, pas assez riche en gameplay (alors que le potentiel est là) et en prime, avec des développeurs trop nombrilistes pour s'en rendre compte

Le problème également de la demande absolue des graphismes haute gamme est également une des causes des torts qu'on peut donner aux jeux vidéos aujourd'hui. Le coût recherche et développement des consoles et la mise en place d'un moteur ainsi que la demande constante de lissage des graphismes est long et demande un budget conséquent. Je pourrai vous citer des exemples et vous afficher des graphiques aussi chiant qu'inutile mais le faites est que la course aux graphismes est devenu tellement crucial qu'on oublie ou qu'on est oblige de brider certains points du jeu. C'est pour ça par exemple que le jeu est plus court, la galette devient trop petite et le moteur tellement pompant que ca oblige à limiter le jeu, (c'est pas max payne 3 et ses 40 go qui vont me dire le contraire); que le scénario est oublié ou encore que parfois, le gameplay est touché. Y a qu'a regarder le dernier crysis pour s'en convaincre. J'attends d'ailleurs avec impatience qu'on atteigne le plafond technologie pour qu'on l'arrête cette course. Malheureusement, je me berce un peu d'illusion. Quand on aura fini par atteindre des graphismes photo-réalisme, les dévéloppeurs trouveront d'autres trucs pour rendre leur jeu "plus beau", les pistes sont nombreuses : Distances d'affichage, réalismes des expressions et des mouvements, mouvement et réalisme des décors (je vois bien les développeurs se faire la course pour parier qui fera l'herbe avec la couleur la plus proche de la réalité).... même si tout ca se fait déjà. Tout ca pour dire qu'en plus de ne servir à rien, cette course aux graphismes aura sans doute des conséquences sur le jeu vidéo plus néfaste qu'on pourrait le croire. 


Street fighter X Tekken.... le mauvais goût à son paroxysme et un gros tue-immersion gagné...

Dans mon cas, il a un effet plus fort que la beauté des graphismes : c'est la direction artistique. Après tout comme dit le vieux proverbe geek : "à quoi ca sert des beaux graphismes si on peut rien faire dedans" (comment ça je viens de l'inventer ? tu es qui pour dire ça ?). L'année dernière, j'ai dit que Journey était le meilleur jeu de l'année. Pourquoi ? Parce que sa beauté artistique était tout simplement émouvante (j'ai eu des témoignages de joueurs qui avouent avoir pleuré devant la beauté artistique de ce jeu, c'est vous dire). Un univers cohérent ne passe pas le réalisme de ces graphismes selon moi mais par la vie qu'on donne à son univers. Il a mille moyens pour faire cela, que ce soit pour récréer des forêts proche des contrées vikings avec ce que ça implique de décors enneigés et de forêts de sapins comme dans Skyrim, de donner un aspect rouillé et crado à un univers suffoquant et angoissant comme dans silent hill ou encore de recréer un L.A ou les autoroutes commencent à peine à arriver comme dans L.A noire. Les moyens sont divers et là, il ne agit plus de flatter la rétine mais d'immerger le joueur dans un univers. Bien sûr, l'inverse existe, une mauvais réalisation peut faciliter éloigner le joueur du jeu, qu'il soit bon ou pas. Mais soyons sincère, un univers bossé et dans lequel on se sent bien agira plus rapidement qu'un univers beau mais vide. De plus, un bon type de direction artistique peut permettre aux jeux de pas prendre une ride (prenez TF2, malgré son âge, peu de gens oseraient dire que ce jeu est "moche").  D'ailleurs, n'est ce pas là, également, ce qu'on recherche dans un jeu vidéo ? un monde qui ne ressemble pas au nôtre ? a t'on vraiment besoin de s'embêter continuellement avec la recherche du réalisme ? il vaut mieux, selon moi, s'amuser à rêver un peu en oubliant les règles de notre monde pour quelques heures quand on allume notre console (ou notre pc).


Skyrim.... Un exemple de direction artistique et d'immersion dans un univers. Pourquoi modé un jeu alors qu'il a déjà réussi son objectif ? 

Au final, tout ce blabla pour dire quoi ? et bien, c'est simple : Joueurs, posez-vous une question. Vous préfèrez quoi ? Avoir des jeux conforme à ce que vous avez quand vous sortez dehors ou un univers différent mais qui va vous donner vraiment l'impression que jouer à ce jeu a de l'intêret ? Vous préférez jouer à un truc beau ou un truc amusant ? Sauf si pour vous compter les pixels toute votre vie ait un intêret ludique, j'espère que vous prendrez l'option 2. Encore une fois, tant de jeux existent mais la perfection n'est pas de ce monde et les jeux qui combinent parfaitement les graphismes parfaits et le gameplay inventif n'existent pas (les exemple de jeux qui s'en sont rapproché varient selon les joueurs mais soyons sincères, aucun jeu ne peut se permettre d'être beau à tout les niveaux et d'être amusant du début à la fin) mais en général, les jeux amusants sont prioritaires. Tentez des expériences, un jeu moche vous procurera peut être plus de plaisir que n'importe quel vitrine technologique alors n'hésitez pas ! Pour ma part, le choix est fait et je vous le dis : les graphismes, je m'en fiche totalement. Et ce n'est pas prêt de changer.


Parfois, une bonne idée de rendu peut empêcher un jeu de vieillir et même des années plus tard, de pas frustrer les joueurs les plus "sensible de la rétine"