dimanche 19 août 2012

Shadow Heart : Quand le RPG rencontre l'horreur.

A ceux qui liront ceci, si jamais vous me retrouvez mort devant mon pc demain alors que je n'ai pas terminé cet article, ne cherchez pas un lien : je suis juste mort, tué par la canicule (41° environ) en tentant de parler d'un RPG que je viens de terminer sous peu. Dans le cas où je survivrai jusqu'a la fin d'écriture de cet article, je met quand même une petite intro :  Bienvenue et voici donc un article sur Shadow heart sur PS2.

 

Alors Shadow heart, mine de rien, ca fait 10 ans que c'est sorti et pourtant....peu de gens s'en souviennent. Malheureusement, le jeu est sorti chez nous la même année qu'un autre jeu qui, lui, était très connu en europe : Final fantasy X. Le titre du petit studio japonais Sacnoth (qui est devenu Nautilus plus tard avant de mettre la clé sous la porte et que leurs développeurs se retrouvent un peu partout...chez feel + ou encore chez AQ interactive)n'a pas eu le succès qu'il aurait pu avoir. La saga avait pourtant déjà commencé il a un moment avec Koudelka sur Playstation sorti en 2000, le titre édité par infogrames avait d'ailleurs tout pour plaire notamment son univers et les gens n'avait pas l'excuse de la langue : le titre était totalement en francais (voix et texte). Malgré le succés relatif de Shadow heart (niveau vente car niveau critique, le jeu a fait l'effet d'une bonne surprise), le titre a publié deux suites : Shadow heart 2 (sorti sous le nom shadow heart covenant chez nous et traduit en francais) et Shadow heart From the New World (dernier épisode non traduit chez nous). Aujourd'hui, Inutile de dire que la série est finie. Pourtant, elle a acquis une certaine notoriété dans le monde des J-rpg et a raison, le jeu possède de nombreuses qualité que j'ai pu voir lors de la longue semaine que j'ai mis a finir le jeu.

Pour commencer, voici un rapide sypnosis du jeu :

1913. Alice Elliot, après avoir assisté impuissante au meurtre de son père par un étrange gentleman, est enlevée par l'armée japonaise et emmenée en direction de la Chine. Dans le train, le gentleman massacre les soldats avant de s'attaquer à la jeune fille. Au moment où il allait l'emporter, Yuri s'interpose et lui assène un coup de poing qui lui traverse la tête (après avoir au passage perdu un bras et recollé ce dernier), profitant de cet instant pour lui reprendre la fille et sauter du train… Là, il explique à une Alice terrifiée qu'une voix lui a dit de venir la sauver et de l'aider à présent. Pensant (à tort) s'être débarrassés du vieil assassin, ils partent ensemble à travers une Chine remplie de monstres, puis à travers l'Europe.

Le premier point dont j'ai envie de parler car pour moi dans un rpg le premier truc qui doit un minimum claqué : C'est le scénario et l'univers. Pour parler de celui de Shadow heart, on nous sert un univers assez atypique d'un RPG japonais : on se retrouve dans un univers début du 20eme siècle post-première guerre mondiale allié avec des éléments évidents très différents (Bha ouais parce que même si je connais mal l'histoire du monde au début du siècle dernier, je suis pratiquement sûr que shangai n'a pas été détruit par un démon géant ou qu'il existait des villages de démons cannibales dans les campagnes chinoises). On se retrouve donc face à un univers assez sombre et limite horreur remplis de démons, de fantômes, d'esprits, d'une ambiance assez lourde où l'on a l'impression d'affronter des forces qui nous dépassent complètement (l'impression que tout va très mal tourner est fréquente et met assez mal a l'aise). De ce côté là, Shadow heart est déjà une réussite : Réussir a retranscrire une ambiance et un univers particulier et différent de ce qu'on a l'habitude de voir et qui, en prime, nous émerge totalement, c'est déjà un pari fort réussi. 



Niveau scénario, celui-ci est a la base en quelques sorte divisés en deux : La première partie qui se passe en asie est finalement assez simple : Un ennemi nous poursuit et on doit tenter de le détruire avant que l'inverse se produit. Les premiers mystères se mettent en place, et la personnalité des deux principaux personnages , Yuri et Alice, se met en place. C'est d'ailleurs un peu malheur mais j'ai trouvé malheureusement que les personnages n'ont pas tous le même développement. Pour donner une idée, si la personnalité de Yuri, Halley, Alice ou encore Zhushen sont développés, Keith et Magarete sont moins développé (Pour magarete j'ai même eu l'impression que son histoire a été coupé.... elle parle a un moment donné de l'intêret d'alice pour son pays mais après, ce point de scénario disparaît... a moins que j'ai mal suivi). Après, en lui-même, la première partie met les premiers mystères du jeu en place et en fait encore plus dans la seconde partie en développe d'autres. Il est également a noter que le scénario met en avant quelques propos intéressant comme l'existence de dieu et l'existence humain (Dieu existe t'il ? et si oui, peut t'il être vraiment considéré comme tel ?). Bref, niveau scénario et univers c est tout bon (malgré un défaut que je citerai plus tard) 

Parlons maintenant du gameplay du jeu. Ici, le jeu a tenté de reprendre le système du tour par tour en introduisant plusieurs éléments original destiné en partie a dynamiser le jeu. Pour commencer, l'élément majeur de l'originalité du gameplay, il s'agit de la Roue du Jugement. Cette élément va intervenir durant les attaques, sorts et quasiment toutes les actions du jeu, il s'agira d'une roue avec une aiguille tournant a l'intérieur. Le but sera de presser action au moment ou l'aiguille atteindra certaines zones colorés de la roue pour réussir a faire l'action voulu. Le résultat du nombre de zones obtenus et de l'endroit précis ou l'aiguille s'arrête aura alors des conséquences sur l'action. Par exemple : Frappez les zones rouges lors d'une attaque permettra d'obtenir une attaque plus puissante ou encore d'obtenir un sort de soin plus efficace, ect. La roue sera aussi utilisé lorsqu'on enfoncera une porte ou autre, les développeurs se sont donc assuré qu'on utilise a outrance leur roue du jugement le plus possible. L'autre particularité, c'est aussi l'apparition de la jauge EM en plus des habituelles barres HP et MP; cette barre est une sorte d'épée de damoclès car arrivé a 0, les personnages deviennent fous et incontrôlables, le souci viendra également que les faire sortir de cette état sera compliqué si on se dépêche pas car la jauge va passer en -1,-2, ect a chaque tour. Il conviendra donc de surveiller cette barre pour éviter les problèmes. Toutefois, qu'on se rassure, cette jauge est moins contraignante qu'on pourrait le croire vu qu'il faut vraiment être un gros distrait pour l'oublie et vraiment y mettre de la mauvaise volonté pour ne pas penser a la remonter quand il faut (sauf si les ennemis s'amusent avec un sorte a les enlever). Ajoutons a cela l'évolution du personnage principal assez particulière, puisque Yuri possède la possibilité de fusionner avec des monstres. Toutefois, l'évolution des fusions dépendra des éléments des monstres qu'on battera. En effet, selon l'élément, on gagnera des points dans un élément qui, une fois, qu'ils seront assez nombreux, permettra d'atteindre le lvl suivant. Toutefois, pour obtenir ce lvl, il faudra affronter un monstre assez puissant dans un endroit appellé le cimetiere accessible aux points de sauvegarde. Le cimetière sera également le lieu ou on devra faire descendre la malice, force démoniaque qui augmentera au fil des combats et nous fera prendre le risque de voir débarqué aléatoire des monstres trop puissant pour nous. Oppression quand tu nous tiens.... 



Tout ses éléments qu'on ne voit pas dans d'autres rpg font du coup qu'on se retrouve avec un jeu qui semble avoir plusieurs contraites. En réalité, une fois habitué, le gameplay devient instinctif et on aura aucun problème a avancer (les premiers mètres sont toutefois un peu difficiles mais ensuite, le jeu devient assez simple si on ne néglige aucun aspect du jeu). On se retrouve donc avec un jeu finalement très sympa, agréable a jouer et a suivre et une fois qu'on a bien accroché, on est parti pour le finir très vite. Toutefois, un défaut malheureusement assez chiant : La traduction française du jeu malheureusement bâclé qui donne lieu a des phrases mal foutues et parfois incompréhensibles. Du reste, aucun défaut ne m'a paru sortir de tout cela. 
Pour terminer, je parlais de la durée de vie et de la musique, pour vous donner une idée en chiffre : il faut environ 25h pour finir le jeu en ligne droite et environ 3-4h pour faire les quêtes annexes en étant motivés. Pour la musique, elle reste parfaitement dans le ton du jeu même rien n'est inoubliable mais ca reste agréable. 




Shadow heart reste un jeu de niche malheureusement a cause de son manque de popularité quand il est sorti mais qui fait l'effort de proposer un univers et un gameplay différents de ce qu'on a l'habitude de voir et rien que pour ca, il vaut la peine qu'on se penche dessus pour le découvrir. Le premier étant déjà très bien, je suis assez rêveur par rapport au deuxième épisode, réputé encore meilleur et bien meilleur que le premier. Enjoy le J-RPG. 








2 commentaires:

  1. Article sympathique, qui, je l'espère, donnera envie à d'autres joueurs de découvrir ce jeu exceptionnel.

    N.B : n'hésites pas à te relire + à utiliser un correcteur d'orthographe avant de publier. Il y a un peu trop de fautes pour que la lecture soit pleinement agréable. ^^

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  2. "La traduction française du jeu malheureusement bâclé qui donne lieu a des phrases mal foutues et parfois incompréhensibles."

    Ah oui effectivement.

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