lundi 9 juillet 2012

The Amazing Spider-Man : L'homme araignée de retour.

Alors que le blog est lancé depuis quelques jours, j'avoue que je m'attendais pas a ce que j'écrive une deuxième critique de film, de super héros en plus. Bref, alors que je pensais le voir aussi vite, j'ai pu voir le film The amazing Spider-man.


Pour parler rapidement de ce film, Il s'agit d'un Reboot de la franchise spiderman. En effet, a la base, la license spiderman avait été obtenu par sam raimi qui a produit le premier film en 2002, un second en 2004 et un dernier en 2007. Après cet épisode final (assez discutable sur divers points), le réalisateur d'evil dead avait voulu faire un 4eme volet mais finalement, le film n'aura pas lieu. La raison ? délai de production trop court et le refus de sony sur un point de scénario (sam raimi voulait faire du vautour le nouveau méchant). Sony annonce alors un reboot, confie alors le rôle de spiderman a un acteur peu connu : Andrew Garfield et annonce au fil des bandes annonces et autre l'intention de rendre le film plus sombre. Finalement, depuis vendredi, (le 4 juillet), le film est sorti. 

Pour commencer, j'adore spiderman. Il est pour plusieurs raisons avec green lantern un de mes héros de comics préféré. J'ai maté les trois films spiderman, chacun avait ses défauts et ses qualités. Lors que j'ai entendu parler d'un reboot et que j'avais vu la première bande annonce qui annonçait clairement l'envie pour le réalisateur de montrer une facette un plus sombre de spiderman et s'attarder d'avantage sur la psychologie, la création et autres choses sur le personnage, j'avoue avoir été intrigué et avoir attendu le film. Malheureusement attendre trop d'une oeuvre est en général la meilleure facon d'être déçu...

Pour commencer, parlons des bons points. Le film respecte plus ou moins la création de spiderman (d'après les infos que j'ai trouvé, ce film serait plus proche de l'univers original que de les films de raimi plus inspiré des versions ultimate des comics), on s'attarde donc sur le passé de parker, son envie d'en savoir plus sur lui-même qui va malheureusement l'amener a se faire piquer par l'araignée (contrairement a bien des versions, l'optention des pouvoirs est moins dû au hasard), sa transformation morale qui l'amène de passé a une simple chasse pour se venger a une envie véritable de rendre service et de servir la justice. A ce titre d'ailleurs, le faite qu'a la fin, il se décide a écouter totalement le message de l'oncle ben montre bien que l'expérience dans le film l'a fait mûrir et qu'il devient a la fin ce qu'il doit devenir : Un héros avec une vraie détermination qui prends conscience de ce qui l'attends (admiration mais aussi haine). 



Pour ce qui est de l'interprétation de spiderman lui-même, Andrew Garfield nous offre un jeu d'acteur mi-figue mi-raisin. Parfois il est convaincant parfois il nous livre une collection de grimace assez énervante et qui n'a du mal a passer. Ici, on a affaire a un spiderman qui fait plus adolescent, plus enclin aux crises de colère, aux réactions ou décisions un peu plus illogique. La création de spiderman comme dit plus haut passe par plusieurs stades entre le début avec une vendetta personnel, jusqu'au moment ou il tente d'aider la population (il est d'ailleurs intéressant de remarquer qu'il se nomme lui-même spiderman après son premier acte héroïque, acte qui d'ailleurs n'est pas simple car c'est une première pour lui). Dans le comportement après, on retrouve le comportement un peu joueur et un peu prétentieux par moments de l'homme araignée mais heureusement il n'est pas aussi présent que prévu. Finalement, sur son personnage principal (et finalement l'interet principal du film) est réussi dans l'ensemble. 

Niveau scénario, le film a décidé de faire intervenir un ennemi assez connu pour faire en sorte que le film fasse vraiment office d'introduction (mais aussi en quelques sorte d'histoire complète qui peut se suffire a elle-même), a savoir : Le lézard. Et là par contre, le film se plante totalement...Le problème ? Connor, à la base, est un scientifique manchot qui fait tout un tas d'expériences sur les lézards pour retrouver son bras. Ses expériences le transforment finalement en lézard géant qui, finalement, veut balancer une ogive qui transformera aussi les gens en lézard. Le souci vient tout simplement de la cohérence de tout ca....connor passe d'un gentil scientifique qui veut retrouver son bras mais qui refuse d'impliquer des vies humaines à une bête stupide qui veut soit disant "donner a l'être humain la chance de devenir quelque chose de plus qu'un être humain". Non seulement, ca sonne cliché mais surtout (a moins que j'ai eu un long moment d'absence), il n'y a pas vraiment de moment qui montre cette évolution de pensée du méchant et surtout connor semble avoir encore le contrôle de son alter-ego..... alors la transformation n'altére pas son jugement alors....... Oh et puis mince, c est juste que le réalisateur a simplement pas développé son méchant mais pire ne lui a pas donné de cohérence.... en deux mot : ratage totale. Pour parler des autres personnages, il faut avouer, ils sont un peu vides.... tante may apparaît peu (une dizaine de minutes) et gwen n'a finalement rien de plus qu'une mary-jane... si ce n'est qu'elle apporte un certain réconfort pour peter mais finalement, son rôle est un peu limité. 


Autre souci : le film est bourré de moments un peu incohérent et qui m'ont fait écarquillé les yeux. Pourquoi parker va t'il raconter l'histoire du lézard au commissaire ? De 1, il espère vraiment que le commissaire va le croire ? (Je rappelle que parker est sensé être un genre de surdoué....) De 2, juste avant que parker parte, on a droit a une scène ou on voit que le rat qui a servi aux tests de connor a muté en une sorte de petit monstre bien moche....Pourquoi parker le capture pas comme preuve tout bêtement....? (il est aussi amusant de voir que connor a oublié un élément suspect aussi important au milieu du labo.....); Alors je sais que c'est un film et que souvent dans les films de super, on s'étonne pas de certains trucs mais un mec qui arrive d'un gratte ciel et casse une table au milieu d'une rue ... ca étonne personne ? enfin bref, je pourrai en citer plein mais bon l'article est déjà bien long... Ce qui est d'ailleurs le comble c est que tout ses incohérences sont là alors que vers la fin, le film s'offre une scène où spiderman se voit offrir un chemin avec des grues pour pouvoir tisser ses toiles et atteindre la tour ou se trouve le lézard. Un gros moment de cohérence dans un film qui en est rempli, c est assez amusant j'avoue.
 
Pour terminer, je dirais que j'entendais trop de ce Amazing spiderman. Il n'est pas mauvais mais a clairement le cul entre deux chaises.... Faire un film pour développer l'histoire de spiderman, d'accord mais délaisse un peu tout le reste pour faire certains choix qui tâchent le film, beaucoup moins d'accord. Je recommande le film au fans et aux gens pas trop difficiles, si vous êtes trop sensibles aux détails, votre plaisir sera sans doute un peu gâché...

 


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